La période que nous traversons est une crise à plusieurs titres : sanitaire, économique, mais aussi psychique. Notre contexte de vie a changé brutalement, nos repères ont été mis à mal, notre rythme a été modifié. L’avenir est incertain et génère de l’anxiété qu’il nous faut gérer au quotidien. Le confinement, pour ceux qui travaillent à distance induit une collusion des sphères de vie qui nous conduit à devoir prendre de nouvelles mesures pour organiser notre quotidien de travail et familial. Là où notre routine habituelle nous donnait le sentiment de contrôler à minima nos vies professionnelles et personnelles, nous sommes aujourd’hui contraints à une réorganisation de celles-ci, qui à défaut, risquerait de nous épuiser émotionnellement et psychiquement et nous conduire au burn-out.
Toute situation de crise, nous déstabilise et génère un stress, d’abord aigu, mais pouvant se chroniciser. Le confinement est un facteur aggravant. La charge mentale de celui ou celle qui travaille dans le même espace que sa famille est majeure du fait de la promiscuité physique mais aussi de la multiplicité des tâches à assurer conjointement. Nous devons donc réorganiser l’espace, les temps de vie, les priorités et les tâches afin de ne pas entrer dans un processus de lutte puis de résistance à l’épuisement émotionnel, et voir ainsi nos ressources, difficilement renouvelables du fait du contexte de confinement, diminuer rapidement.
Les signes précurseurs de l’épuisement émotionnel et psychique liés à la désorganisation du travail, la modification de l’environnement de travail, et la nature du travail propres à l’activité et habituellement liés à l’organisation et ses modalités de fonctionnement existent également dans ce contexte. Nous pouvons ainsi être déstabilisés par des contraintes liées à une désorganisation du travail mais aussi de la vie en général, à vouloir à tout prix concilier les activités et les rôles. Or, préserver son équilibre émotionnel et psychique est essentiel au maintien de nos ressources et le garant de notre durabilité dans le contexte.
Pour maintenir son équilibre, il est important de négocier d’abord avec soi-même (mais aussi, ensuite, avec les autres). Par exemple, ne pas vouloir à tout prix garder le même rythme de travail ni le même contenu, dans tous les domaines. Ceci nous évitera l’inconfort d’un conflit interne (dans la gestion de nos priorités familiales et professionnelles) mais aussi externe (conciliation des activités). Modifier ses attentes envers le travail permet de limiter le sentiment d’inefficacité que l’on pourrait ressentir à vouloir maintenir à tout prix ses objectifs initiaux. Jouer sur l’organisation du travail et de la vie personnelle, en partialisant les temps comme les espaces permet de limiter la surcharge mentale et de travail. Etre à l’écoute de soi, de ses émotions et de celles des autres, permet d’éviter la dissonance émotionnelle générant un conflit interne et conduisant à l’épuisement. Entre d’autres termes, il est important de rester cohérent entre son ressenti, ses choix et ses actes. Enfin, gardons à l’esprit qu’il y a un après, et que pendant cette période, nous développons nos capacités d’adaptation pour l’avenir.
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